La femme à l’oreiller
Ne croyez pas qu’elle dort.
Cette femme est bien éveillée.
Elle communie avec son corps,
Nichée dans son oreiller.
Elle plonge dans son univers
Dans ses rêves qu’elle adore,
Là où le sable se mêle à la mer,
Et où les mouettes crient si fort.
Rien autour n’existe plus.
Seule la profondeur de son être,
Peut réussir à passer par-dessus,
Pour lui permettre d’être.
Seule avec son âme,
Et toutes ses valeurs,
Elle se pose au calme,
Et elle parle à ses peurs.
Libre de ses émotions
Elle écoute ses sens,
Et toutes ses vibrations,
Que lui dicte son essence.
C’est un moment de paix,
Qui la ressource vraiment,
C’est là qu’elle renait,
Et ne fait plus semblant.
Alors elle délecte ces instants,
Où elle est en rêves éveillés.
Elle aime tant ces moments,