Le chêne et la fille du berger…
Dans cette contrée lointaine,
Il avait poussé un si joli chêne,
Que personne n’avait osé le couper,
Tellement ils avaient peur de se louper,
La fille du berger y allait souvent,
Pour rêver et écouter le son du vent,
Qui sifflait sa musique dans les feuilles,
Lorsqu’elle lisait de jolis recueils,
Mais un jour, une voix lui parla,
Comme si elle venait de l’au-delà,
La première fois, elle eut très peur,
Mais, rapidement elle en fit son bonheur,
Et avec le temps, elle s’habitua tellement,
Aux mots du chêne, comme à ceux d’un amant,
Qu’elle tomba éperdument amoureuse,
De cet arbre, qui la rendait heureuse,
Elle alla voir une bien gentille sorcière,
Pour lui demander d’exaucer une prière,
Elle voulait passer sa vie auprès de son chêne,
Quitte à perdre le sang qui coule de ses veines,
Pour l’entendre lui souffler son amour,
Jusqu’au dernier souffle de ses jours,
Pour se délecter à chaque heure,
De ses mots toujours enchanteurs,
La sorcière lui remis une petite fiole,
Qu’elle devra boire à la lumière des lucioles,
Pour pouvoir réussir à faire corps et âme,
Avec celui dont elle rêvait l’amalgame,
Convaincue que c’était son destin,
Pour que son bonheur soit atteint,
Elle but alors sa potion magique,
Et se transforma en créature mythique,
Neufs mois plus tard, on vit un oiseau,
Qui venait sur la créature faire le beau,
La sorcière en passant, souriait gaiement,
Elle avait compris, que c’était leur enfant…